mardi 18 novembre 2008

Wall-E


Je dois avouez que, aussi artistiquement formée aux oeuvres difficiles et brainwashée à l'ouverture d'esprit que je puisse être, j'ai eu peur de m'emmerder en regardant Wall-E, sous prétexte qu'il n'y a que très peu de dialogue dans le film. Eh oui, j'ai pensé ça, moi.

Heureusement, grâce à mon robot-lover d'amoureux (qui est d'ailleurs un peu robotique lui-même), j'ai été forcée de voir enfin ce chef-d'oeuvre de Pixar (et je n'ai pas peur du superlatif). Comme le disait Max, Wall-E réussit ce que Dans une galaxie près de chez vous 2 avait échoué : une dystopie écologique efficace et non propagandiste. Avec, en prime, une histoire d'amour entre robots et la célébration de la différence avec la victoire des robots défectueux.

Dans Wall-E, ce sont les robots qui ont une sensibilité et les humains qui n'en ont plus. L'époque postcatalysmique, le rapport à l'écologie et le paternalisme des humains "du passé" pour leurs descendants m'ont rappelé Nausicaä, la série de mangas de Miyasaki. Dans le dernier tome, le choix final de l'héroïne ressemble à celui du capitaine du vaisseau humain dans Wall-E - dans un traitement tout à fait différent, bien sûr.

Et je ne peux que me rétracter sur la question des dialogues : il y a certainement autant, sinon plus d'émotion et de contenu dans les mots "Wall-E" et "Eve" que dans n'importe quel long discours.

2 commentaires:

Marie-Pier a dit…

Walllllllll-EEEEEEEEE!!!!
<3

Anonyme a dit…

Wall-E <3 Eve !!! HAHAHAHA Jtm Wall-e !!! OMG meme a 16 ans jlecoute encore ce film .. il est tellement hut !!