vendredi 10 juin 2011

L'attente


Le plus dur, ce n'est pas le ventre qui s'alourdit, pas les aller-retours constants aux toilettes, pas les fausses contractions qui se multiplient, pas les coups de pied de plus en plus vigoureux, pas même les maux de dos. Tout ça, je peux facilement en prendre pour encore 10 jours, même que j'aime encore ça.

Le plus dur, c'est l'attente. Le stand-by. Ne pas oser trop s'éloigner de la maison. Faire des plans conditionnels. Guetter les signes sans savoir si on en a pour deux heures ou deux jours. Essayer de profiter du temps qu'il reste sans savoir combien de temps, exactement, il reste.

Le plus dur, c'est cette impression de vivre sur du temps emprunté.