lundi 29 septembre 2008

Dictionnaire(s)

Chez nous, ce qui prend le plus de place, c'est les livres. Et en particulier les dictionnaires. Robert des noms communs, Robert des noms propres, Robert micro, Robert électronique, Larousse, Multidictionnaire, Antidote, Password, dictionnaire Espagnol-Français, dictionnaire des anglicismes, dictionnaire des rimes, dictionnaire des synonymes, dictionnaire des citations, dictionnaire encyclopédique du théâtre, dictionnaire du cinéma, dictionnaire des termes littéraires - et c'est sans compter 2 grammaires, 2 thésaurus, 1 Bescherelles et le Ramat.

Mais il en manque un à ma collection.
Celui-là.

Quand JEU a annoncé le projet, je me demandais s'il finirait par voir le jour; eh bien, le voilà.
De Claude Accolas à Alain Zouvi, les artistes du théâtre québécois ont enfin leur place dans un ouvrage dont je ne doute pas une seconde de la qualité. C'est donner, une fois pour toutes, ses lettres de noblesse à un milieu qui, par les temps qui courent, en a grandement besoin.

Chapeau à Michel Vaïs. Je cours dilapider mon prêt étudiant pour me le procurer.

dimanche 28 septembre 2008

Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent


Hier soir, le théâtre était un genre littéraire, et vice-versa.

Au FTA, Attitude locomotive, et en particulier le metteur en scène Loui Mauffette, avaient présenté Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent. Je l'avais raté. Je me suis rattrapée hier, dans le cadre du FIL (et surtout dans le cadre de ma job, qui me réserve parfois des bonnes surprises...).

Assise devant James Hyndman (ceci dit seulement pour faire baver Caro), j'ai eu la joie d'assister à 2 heures de poésie et de prose, jouées et déclamées par un nombre incalculable d'acteurs réunis autour, sous et sur une immense table de banquet. Ducharme, Gauvreau, Duras, bien sûr, mais aussi Desbiens, Letarte, Desrosiers, des auteurs moins connus, plus contemporains, ou plus pop... comme Jim Morrison! Et le plus beau, c'est que tout ce monde-là fait la fête avec des sandwichs pas d'croûte et du punch rose, avec le public, après le spectacle.

Plus près du happening et du cabaret que de la pièce de théâtre, ce spectacle mélange les mots doux aux insultes en passant par la recette de soupe, le tout sur un fond de musique jouée live sur un piano à queue! Franchement, je préfère ça au slam.

Et juste pour voir David Savard se trémousser en bobettes en lisant "Je danse" de Jean-Paul Daoust, ça vaut la peine.

Ça se passe encore aujourd'hui, à la 5e salle de la Place des Arts, à 16h.


P.S. Mon ami Guillaume lit ce soir au OFF-FIL, au Café Chaos, à 20 heures. Allez l'entendre!

samedi 27 septembre 2008

Lu et vu dans La Presse

Lu:

"M. Harper dit que l'économie se portera bien pourvu qu'on ne fasse rien de stupide. C'est dommage qu'il ne suive pas ses propres conseils." (Jack Layton)

Vu:

"Des étudiants de l'UQAM réinventent les affiches publicitaires"



Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que cette campagne électorale manque franchement de punch. Heureusement qu'il y a le design.

Pourquoi un blog?

Parce que j'ai pas le temps (quoi de mieux pour procrastiner productivement?).
Pour mettre quelque part tout ce que je me raconte à longueur de journée (il y a un narrateur dans ma tête).
Pour élargir le champ des possibles, un jour à la fois (et briser les carcans qui me retiennent).
Pour avoir un endroit où tout rassembler (parce que j'ai tendance à m'éparpiller).
Pour sortir du cadre scolaire (pour garder mon esprit éveillé).
Pour me désennuyer (en 5e année d'université, ça commence à tourner en rond).
Parce que ça me trotte dans la tête depuis longtemps.

Mais (j'entends déjà les commentaires) pas pour profiter de la vibe et publier chez Septentrion.

Juste parce que. Pour tout et pour rien.

Et pourquoi "Esquimaude"?
Parce qu'il y a pas loin de 2 ans, mon sapristi de zouzou a trouvé mon nom dans un mot.
Et ça m'a plut.

Alors voilà.
On verra où tout ça mènera, et si je tiendrai le coup.