mercredi 22 septembre 2010

C'est l'automne...


...on rentre les plantes.

mardi 7 septembre 2010

Un vidéoclip dont votre banlieue est l'héroïne

Avez-vous écouté The Suburbs? Sinon, allez-y, et revenez lire ce message après. Si oui, votre plaisir n'est pas terminé. Il vous reste encore quelque chose à découvrir, et ça se trouve ici.

Peu de mots pour décrire ce vidéo interactif, qui transforme le concept du vidéoclip en une expérience intime et nostalgique qui revisite les lieux où l'on a grandi. Vous tapez l'adresse de votre maison d'enfance et vous laissez le code faire le reste. Je ne vous en dit pas plus, allez l'essayer. Ça vaut le coup.

La difficulté du marathon


C'est la rentrée et, pour la première fois depuis 20 ans, je ne suivrai pas de cours. Je pensais que ça me ferait un choc, mais non. D'un côté, ça me rend euphorique. Ça laisse la porte ouverte à des tas de possibilités, à des voyages de dernière minute, à des chamboulements d'horaire.

D'un autre côté, pour la première fois de ma vie, je comprends une chose que Vincent avait dite en entrant au cégep : le manque de routine ou de structure, c'est pas forcément bon pour la créativité ou l'efficacité. Enfin, c'était quelque chose comme ça. Quand j'étais moi-même entrée au cégep, j'avais pas compris : j'avais besoin de quitter le 9 à 4 du secondaire, j'aimais la latitude que me laissait l'horaire cégepien. Même chose au bacc, et surtout pendant mes étés de travail autonome, où la structure était minimale (mais où les échéanciers étaient produits par quelqu'un d'autre). Mais là, sans aucune structure sinon celle que je décide par moi-même, c'est différent.

Je ne suis pas une marathonienne, je suis une sprinteuse. Quand mon deadline est dans un an, je deviens comme moins productive.

Des conseils, quelqu'un?

mercredi 1 septembre 2010

Tenir tête à sa directrice

Parfois, avec tout le respect que j'ai pour elle et pour son travail, j'ai l'impression qu'elle me suggère des livres juste parce que le titre a l'air de coller avec mon mémoire.

Je viens d'ouvrir L'écriture réparatrice de Simon Harel, ouvrage qui, en apparence, est tout à fait pertinent pour ma recherche : je travaille sur des pièces où le récit agit notamment comme rituel de réparation ou de restauration de la communauté. J'étais donc tout à fait disposée à le lire et à remplir plein de petites fiches de lecture dans FileMaker, jusqu'à ce que je plonge dedans et que je lise ceci : "L'acte créateur serait donc affaire d'oscillation, la recherche d'une plénitude associée à la quête du dédicataire maternel".

Le "dédicataire maternel"? Euh, c'est parce que je fais un mémoire sociocritique, ici?

J'ai refermé le livre, j'étais fâchée.