mardi 7 septembre 2010

La difficulté du marathon


C'est la rentrée et, pour la première fois depuis 20 ans, je ne suivrai pas de cours. Je pensais que ça me ferait un choc, mais non. D'un côté, ça me rend euphorique. Ça laisse la porte ouverte à des tas de possibilités, à des voyages de dernière minute, à des chamboulements d'horaire.

D'un autre côté, pour la première fois de ma vie, je comprends une chose que Vincent avait dite en entrant au cégep : le manque de routine ou de structure, c'est pas forcément bon pour la créativité ou l'efficacité. Enfin, c'était quelque chose comme ça. Quand j'étais moi-même entrée au cégep, j'avais pas compris : j'avais besoin de quitter le 9 à 4 du secondaire, j'aimais la latitude que me laissait l'horaire cégepien. Même chose au bacc, et surtout pendant mes étés de travail autonome, où la structure était minimale (mais où les échéanciers étaient produits par quelqu'un d'autre). Mais là, sans aucune structure sinon celle que je décide par moi-même, c'est différent.

Je ne suis pas une marathonienne, je suis une sprinteuse. Quand mon deadline est dans un an, je deviens comme moins productive.

Des conseils, quelqu'un?

6 commentaires:

Esquimaude a dit…

1 point à la personne qui devine dans quelle ville a lieu le marathon sur la photo.

Céline a dit…

BERLIN!!!

Esquimaude a dit…

1 point pour Céline!

Marie-Pier a dit…

Moi aussi, je suis une sprinteuse. Le mieux est de te faire un calendrier strict et d'avancer par petits sprints. C'est ce que j'ai fait lors de mon année-pas-de-cours!

Joëlle a dit…

J'allais dire comme Marie-Pier : fixe-toi des petits buts, mais plus fréquemment. Comme ça tu vas pouvoir garder un genre de routine. Peut-être que tu pourrais te baser sur ton horaire Sharpie, tsé celui avec les étoiles? :P

Esquimaude a dit…

Joëlle : oui, mais mon horaire est fait par mois. Avoir un mois pour écrire un chapitre, ça ne me mets pas tellement de pression, et j'ai l'habitude de fonctionner sous pression. Mais là, aujourd'hui, comme c'est ma fête, j'ai décidé de faire un geste symbolique et d'écrire au moins la première page du chapitre 1, histoire de lancer le processus et de vaincre l'angoisse de la page blanche.