mardi 7 octobre 2008

Seuls


Comment fait-on pour se battre contre l'ennui?
Comment sait-on qu'on est en train de rater sa vie?
Comment retrouver l'enchantement de l'enfance?
Peut-on continuer à vivre quand cet enchantement a disparu?
Pourquoi parlons-nous?
Pouvons-nous nous taire, ne serait-ce qu'une heure?
Comment pouvons-nous voir qui nous sommes vraiment?
À quoi sert-il d'être quelqu'un dans la vie?
Pouvons-nous, une fois pour toute, ouvrir le champ des possibles?

Que veut nous dire l'un des plus grands dramaturges québécois contemporains (sur lui, sur nous, sur le théâtre) quand il se ferme la gueule pendant près d'une heure et joue avec des couleurs?

À travers ce dialogue formel qu'il établit avec Robert Lepage, Wajdi Mouawad, dans Seuls, s'approprie ce cadre qui est le lieu de tous les possibles.

Il y aurait des lignes et des lignes à écrire sur ce spectacle mais, à l'image de Wajdi, je me tairai ici.

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