mardi 28 octobre 2008

Les présidentielles et la violence


On ne s'en sort pas - ce sont les États-Unis, après tout, le pays où le pire est toujours bon voisin du meilleur.

Dans une ville à l'ouest de Los Angeles, des gens ont pendu un mannequin représentant Sarah Palin. Si mon parti pris tend à me faire trouver ça plutôt comique comme décoration d'Halloween, il reste que l'image est forte, un peu trop peut-être. Et puis ça me rappelle, soudain, que la peine de mort existe toujours dans ce pays. Et que les citoyens prennent souvent exemple sur leurs digireants en réglant leur comptes...

Tenez, pas plus tard qu'hier, ils ont arrêté deux finfinauds qui voulaient abattre Obama (et un paquet d'autres du même coup). Évidemment, ils n'étaient pas tellement menaçants (que peuvent 2 ados contre les services secrets américains?), mais ils ne sont certainement pas les seuls. Et les autres sont certainement autrement plus coriaces.

Ça me fait peur, un peu. Je veux dire, qu'il n'ait jamais le temps d'être élu et que, bang, on l'achève comme un cheval. Ou alors, qu'il soit élu et que, comme un gros fuck you à l'allégresse planétaire, on lui envoie sournoisement une balle dans le dos. Je sais, je sais, les services secrets le protègent. Mais le potentiel de haine est là : en 2007, près de 8000 crimes motivés par le racisme ou l'homophobie ont été commis. Et un peu partout, on commence à parier sur la date...

Plus qu'une semaine, et je vous laisse tranquilles avec les États-Unis. Et puis, ce sera sûrement le début de la campagne provinciale...

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