mercredi 18 mars 2009

Un slogan tatoué sur la brique, la suite


Après un mea culpa du SPUQ et quatre heures de débat, l'Association facultaire des étudiants en arts de l'UQAM (AFÉA) est maintenant en grève aux côtés de ses profs.

Car le SPUQ, lors de la dernière grève étudiante (où les revendications étaient pourtant liées à celles qu'il soutient actuellement), n'a pas officiellement appuyé les associations. Alors quand ils sont venus nous demander de l'aide, on n'a pas dit oui tout de suite. On est pas complètement cruches : ça marche dans les deux sens, la solidarité. Mais voilà, ils ont fait leur mea culpa et on leur a pardonné. Et même, on a voté une grève étudiante jusqu'à lundi.

Étonnament, notre grève sera plus longue que celle de l'AFESH, association pourtant plus radicale. Il faut dire que l'ordre des choses est passablement perturbé, à l'UQAM. Hier, les comptables engagés par la ministre ont remis un rapport disant qu'ils étaient d'accord avec les revendications des profs. Aujourd'hui, l'université a annulé toutes ses activités, mêmes les cours donnés par les chargés de cours. Demain, les syndicats et les assos manifesteront main dans la main. Depuis le début de la semaine, on n'a pas vu l'ombre d'un policier sur le campus.

Décidément, cette grève-là n'est vraiment pas comme les autres. Pour une fois, on réussira peut-être à réunir toute la communauté autour d'un même enjeu, sans diviser le mouvement de l'intérieur. Parce que l'UQAM, c'est nous!

2 commentaires:

Esquimaude a dit…

Tiens, les profs viennent de refuser à 90% l'offre "finale" (et particulièrement insultante) de la direction.

Esquimaude a dit…

...et la direction nous envoie des courriels mi-larmoyants, mi-menaçants.

Ouh, le beau climat universitaire.