mercredi 24 février 2010
Colloque des jeunes chercheurs du CRILCQ
C'est sérieux, c'est universitaire, c'est co-organisé par moi.
C'est tellement institutionnel, mais c'est plein de sujets funkys, comme la comparaison entre Dante et Baudelaire ou l'analyse de l'espace urbain chez Rufus Wainwright.
Le programme est ici.
Et l'affiche est une création de L'Abricot (allez voir leur superbe site web)!
lundi 22 février 2010
Grosse fin de semaine
En fin de semaine, j'ai :
- passé 15 heures sur la route avec 6 autres personnes;
- dormi dans un dortoir qui ressemblait à un camp de concentration;
- visité la rest area de New Baltimore;
- traversé Times Square plusieurs fois et eu un peu le vertige chaque fois;
- pris une brosse dans un bar minuscule aux banquettes patchées avec du duck tape et où les pintes étaient 2,50$ et les hot dogs, gratuits;
- finalement compris le métro de New York après m'être fait avoir deux fois par des express;
- vu et adoré l'expo de Tim Burton au MoMA;
- acheté un T-Shirt de 30Rock;
- marché sans fin dans Greenwich, Soho et l'Upper West Side;
- reluqué les apparts à louer à 1200$ par mois;
- découvert une taverne parfaite dans l'East Village;
- acheté une édition spéciale de Ghost World au Forbidden Planet;
- eu l'impression d'être au Mexique entre les étalage de Canal St.;
- vu des squelettes de dinosaures;
- mangé des noix dans le Washington Square Park;
- eu un peu la chienne dans le Lower East Side;
- brunché sur Broadway;
- découvert Avenue Q, le music-hall le plus politically incorrect ever, et chanté "It sucks to be me", "If you were gay", "Everyone's a little bit racist" et "The Internet is for porn";
- eu un peu mal à la tête dans le Toys R Us de Times Square;
- décidé de ne pas monter sur le toit du Rockefeller Center parce que ça coûtait 21$;
- convaincu un douanier que, non, je ne m'étais même pas acheté de souliers à NY;
- eu encore un peu la chienne à Plattsburgh;
- mangé beaucoup de crap;
- regretté de ne pas pouvoir rester plus longtemps à Manhattan...
- passé 15 heures sur la route avec 6 autres personnes;
- dormi dans un dortoir qui ressemblait à un camp de concentration;
- visité la rest area de New Baltimore;
- traversé Times Square plusieurs fois et eu un peu le vertige chaque fois;
- pris une brosse dans un bar minuscule aux banquettes patchées avec du duck tape et où les pintes étaient 2,50$ et les hot dogs, gratuits;
- finalement compris le métro de New York après m'être fait avoir deux fois par des express;
- vu et adoré l'expo de Tim Burton au MoMA;
- acheté un T-Shirt de 30Rock;
- marché sans fin dans Greenwich, Soho et l'Upper West Side;
- reluqué les apparts à louer à 1200$ par mois;
- découvert une taverne parfaite dans l'East Village;
- acheté une édition spéciale de Ghost World au Forbidden Planet;
- eu l'impression d'être au Mexique entre les étalage de Canal St.;
- vu des squelettes de dinosaures;
- mangé des noix dans le Washington Square Park;
- eu un peu la chienne dans le Lower East Side;
- brunché sur Broadway;
- découvert Avenue Q, le music-hall le plus politically incorrect ever, et chanté "It sucks to be me", "If you were gay", "Everyone's a little bit racist" et "The Internet is for porn";
- eu un peu mal à la tête dans le Toys R Us de Times Square;
- décidé de ne pas monter sur le toit du Rockefeller Center parce que ça coûtait 21$;
- convaincu un douanier que, non, je ne m'étais même pas acheté de souliers à NY;
- eu encore un peu la chienne à Plattsburgh;
- mangé beaucoup de crap;
- regretté de ne pas pouvoir rester plus longtemps à Manhattan...
mercredi 10 février 2010
On ne peut pas tous être Carrie Bradshaw
Découverte chez la Blondissime, une chronique surprenante, un peu triste, un peu cynique, mais pourtant assez sensée de Lori Gottlieb, auteure d'un livre très controversé (et vous comprendrez pourquoi assez vite) : Marry him! - The Case for Settling for M. Good Enough.
En gros, madame Gottlieb nous dit que, après avoir eu un enfant seule parce qu'elle avait rejeté tous les partis potentiels pendant sa vingtaine et sa trentaine, elle se rend compte, à quarante ans, qu'elle serait prête à se "caser", et pas nécessairement avec quelqu'un qui la flabbergaste, juste avec un gars qui "ferait la job". Un Marcel Leboeuf de l'amour, quoi. Le problème est qu'il y a de moins en moins d'hommes "good enough" libres autour d'elle, et encore moins d'hommes flabbergastant. Conclusion : elle aurait dû se caser plus tôt, avec quelqu'un qui ne la renversait pas nécessairement, mais qui aurait fait un bon père et un bon compagnon de vie.
J'ai déjà entendu une thèse semblable de la part de quelques personnes de mon âge qui disaient trouver plus censé de se marier avec leur meilleur ami que de bâtir une famille sur la passion amoureuse. Pas fou. En fait, ça n'a rien de neuf, tout ça : on revient au modèle du mariage de raison, mais basé sur la famille plutôt que sur l'argent. Mais si le mariage d'amour est si risqué et si peu probable, pourquoi est-ce que, depuis Charles Perrault jusqu'à Rafaële Germain, en passant par Jane Austen, tous les modèles fictifs tendent vers lui?
Lori Gottlieb utilise un exemple tiré de Sex and the City (ATTENTION, SPOILER ALERT) : Carrie trompe le gentil et attentionné Aiden avec Mr. Big, beaucoup plus excitant, mais surtout beaucoup plus égocentrique. Si on regarde la situation d'un point de vue rationnel, on se dit qu'elle serait beaucoup plus heureuse avec Aiden, qui pense à elle, qui veut s'investir dans la relation et qui veut fonder une famille. Pourtant, quand Carrie laisse finalement Aiden, une part de nous est soulagée : elle ne choisit pas la plate sécurité de la tendresse, mais plutôt la folle passion et ses écueils. Et la série confirmera notre point de vue en réunissant Carrie et Big une fois pour toutes.
Mais on ne peut pas tous être Carrie Bradshaw. Alors, on fait quoi? On marie notre meilleur ami?
vendredi 5 février 2010
La Grosse Pomme (bis)
Pour l'anniversaire de Max, avec une dizaine de copains, on y retourne pour une fin de semaine.
Central Park sous la neige, un dortoir d'auberge à nous tout seuls dans l'Upper West Side, l'expo de Tim Burton au MoMA, des restos coréens pas chers, une promenade dans Chelsea ou dans le Meatpacking district, un tour de métro jusqu'à Times Square, des magasins de BD, beaucoup de bière avec les amis : rien de mieux contre la déprime saisonnière.
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